Approche socio-anthropologique de la question de la transhumance religieuse

La transhumance religieuse repose le problème concernant ici l’être suprême et la question de la providence divine. Si Dieu existe selon les grands livres, où le trouver pour avoir la solution aux problèmes existentiels. L’homme en quête du salut cherchera à voir dans quelles églises avoir les meilleures prières, paroles et catéchèse pour se mettre à l’abri des difficultés. Il passera d’Église à église pour la recherche du vrai Dieu, celui-là qui donne sécurité et sureté. Pensant ne pas le trouver quelque part, il passera ailleurs dans l’espoir d’être heureux en le trouvant. Il passera dans ce tourbillon dont l’issue est incertaine. Aucune église ne l’a satisfait. Mais il se refait psychologiquement en se débarrassant des mauvais sentiments envers telle ou telle église. La transhumance religieuse n’épargne aucune communauté humaine, aucune ethnie, aucune profession. Mais elle cache un problème d’ignorance d’un aspect de l’être suprème par les fidèles des religions, de même que les principes sur lesquels se baser pour avoir ici- bas le salut : Dieu est communication et communion. Un seul Dieu, plusieurs approches pour le connaitre et avoir le salut est une dérision.